Mon cendrier déborde d'amertume sur la cheminée. Café... Noir. Une clef attrapée à la va vite sur une porte qu'on referme derrière soi, de peur que personne ne vienne ne rien vous voler... Comme d'habitude. Se réconforter de la banalité de la situation, sur les fauteuils volontairement inconfortables... Cigarette. Une de plus. Et mon front appuyé sur la vitre du métro, si glacé... Et d'observer le tourbillon de formes grises qui défilent devant mes yeux. Il pleut bien sur. Il n'y a que la banalité des gens qui peut les faire se lever aussi tôt.
J'ai eu envie de vivre... by The-Falls, literature
Literature
J'ai eu envie de vivre...
C'est venu d'un coup, sans que je ne demande rien à personne. Soudain, j'avais envie de vivre. J'ai décidé de jeter la cigarette qui me brulait la main, et de sortir du métro. J'ai gravi les marches jusqu'à l'air libre,et j'ai regardé le ciel. Je me suis promené, la tête en l'air, et j'étais heureux. J'ai dévisagé les gens, ceux là qui ne vivaient pas encore. De vielles personnes devisaient sur la vie palpitante qu'il s'étaient inventés, de peur de mourrir avant d'avoir vécu. Et puis j'ai plissé les yeux à la lumière du soleil, et je me suis aperçu qu'il ne m'avait pas manqué. Les vieux immeubles gris sont restés de pierre, comme pour me m...
C'était peut-être en rêve, du moins j'aurais voulu. Les gens me regardaient comme si je n'existais plus. J'avais beau sourire et aimer, j'étais seul. On préférait éviter ma présence, et les perdus répétaient dans mon dos, "regardez ce que ça fait de vivre..." Il était midi. J'ai levé la tête et j'ai regardé les étoiles dans le ciel bleu. Et puis soudain j'ai eu peur de vivre. J'ai eu peur de ce que j'avais aimé. Et puis je suis rentré chez moi sans rien dire. Je n'ai pas fermé la porte, de peur que quelqu'un vienne à entrer. Et puis j'ai pensé que je venais de re-mourir. Mais j'avais existé. J'avais laissé une trace de ma vie quelque part,...
On a couru. Un peu partout, mais on a couru. On a visité des pays qu'on connaissait pas, et qu'on avait jamais vraiment voulu connaitre avant. Et puis c'était bien. On a rencontré des gens qui nous ont dit: Regardes autour de toi! Et on a regardé... On a regardé, et on a vus tellement de choses dont on avait perdu le souvenir qu'on en est sortis changés. Et puis des gens sont venus nous dire qu'on était comme tout le monde. On ne les a pas crus. On a courru encore et encore pour fuir la réalité, pour fuir les vitres froides des métros, et les brûlures de cigarettes... On a couru Paris, on a couru l'hiver, on a couru la vie, on a couru nos ...
Et puis j'ai fait semblant de vivre. Un vieil homme que je ne connaissais pas m'a donné les pièces d'un jeu qu'il avait perdu, et qu'il me semblait avoir perdu d'avance. Mais j'ai joué. Et puis à force de faire semblant, j'ai eu envie de vivre. Alors j'ai éteint ma télé, j'ai brulé mes rapports, et je n'ai pas pensé. J'ai regardé mes murs, comme si ils étaient tachés de sang. Ils m'ont regardés dans les yeux, et j'ai compris que si je ne m'échappais pas de cette si grande prison, j'allais redevenir normal. Mais la prison était tellement grande que je m'y suis perdu. C'était tellement beau, que j'ai dépassé les limites. Je me suis perdu dan...
Rapelle toi, Barbara, il pleuvait sans cesse sur Brest ce jour là... Prévert. On aurait pu rester là à se lire des poèmes, infimes parcelles d'amour au milieu du néant. On aurait pu rester de simples personnes, là, dérisoires... Et puis tu m'as dit que tu étais jalouse. On s'est tourné, et on se tourne encore autour. J'aurais pu décider que j'allais me prendre en main, qu'on allait tout se dire, de ces mots sans saveur que se prononcent les amants d'un jour, comme pour se convaincre qu'ils vont s'aimer... On aurait fait comme tout le monde, et on aurait fini comme tout le monde. J'ai seulement envie de tout claquer pour toi... Demain j'ira...
Il fait froid dehors. Il y a des rafales de vent, en face de la mer, et les vagues s'écrasent sur les rochers. Tout ce que je laisse en arrière, dans cette pièce vide. Tu m'inspires. J'ai écrit des pages et des pages, sans odeur et sans style, peut-être, mais pour écrire, simplement. Je me suis ennivré de ton abscence, c'est toi qui me fais écrire. Un jour j'ai rêvé de te prendre dans mes bras, pour t'embrasser peut-être. Et quand je dis je t'aime, c'est l'écho qui me répond. J'en ai tellement marre d'être dans cette pièce blanche et vide, et quand je crie, toi tu me souris... Moi j'ai envie de m'enrouler une écharpe autour du cou, et de c...
Could I ever laugh again? by The-Falls, literature
Literature
Could I ever laugh again?
Je me suis promené sur ma vie, j'ai fait abstraction de tous ces gens, de tous ces problèmes qui peuplent mon déséspoir. Solitude. Ca ne te rapelle rien, à toi, les longues soirées d'hiver, une écharpe autour du cou, je relachais un nuage de fumée de ma cigarette. Davidoff. On se baladait dans la campagne, glacée. On parlait de tout et de rien, on avait froid, un peu. On a décidé qu'on allait partir, qu'on allait visiter d'autres pays, d'autres personnes, d'autres problèmes. Et puis tu as regardé ta montre, et tu as dit qu'il était temps que tu rentres. Et puis moi, je suis resté au milieu de la route, à te regarder t'éloigner avec mes rêv...
Un morceau de musique choisi au hasard. Mes yeux fixent l'écran sans ciller. L'habitude. Curseur... play.Synthé, guitare électrique. Je ne l'ai pas vue arrivée. Comme je ne vois plus rien depuis que j'essaye de t'oublier. J'aurais bien aimé qu'on soit tellement superficiels que notre histoire ne dure pas, et que je me retourne sur ce désastre avec le sourire aux lèvres, j'aurais bien aimé être un tel salaud que j'aurais pu te laisser tomber sans rien dire. Comment se fait il que le temps passe sur leurs histoire sans jamais emporter la mienne. Comment se fait il que tu réussisses encore à me parler, à me voir? Comment fais tu pour sourire,...
Et soudain je bascule en arrière. Je bascule en arrière vers les années de ma jeunesse, et soudain je revois tous les moments qui font ce que je suis. Un gamin boit une grenadine au temps des cerises. J'ai envie de pleurer d'un coup. On se regarde dans un miroir, et on se demande qui on est, et ce qu'on est devenu. Soudain on se sent sale, soudain on a envie de retourner en arrière, on a envie de redevenir le gosse qui bouffait des carambars dans la cour, soudain... On a envie de tout envoyer en l'air, parce qu'on ne se reconnaît plus, qu'on n'est plus personne. Moi... moi je peux plus crier "tu vas voir ta gueule à la récré..." Moi je l'a...
Current Residence: Near Paris. Favourite genre of music: Progressive Rock. Favourite photographer: Silverwolf4000.deviantart.com/ MP3 player of choice: Ipod or nothing. Skin of choice: Metis. Personal Quote: I used to be a charming prince.
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De Battre Mon Coeur s'Est Arrêté de Jacques Audiard.