L'usine
On entendait au loin,
Le soir et le matin,
Le clairon de l'usine.
J'étais encore gamine
Quand un jour résonna
Du côté du sana,
La sirène ouvrière.
Ce fut la fois dernière.
L'usine d'autrefois
A perdu toute voix.
J'étais enfant, c'est sûr
Mais ce fut pourtant dur.
'J'ai connu ça aussi... Juste à coté de chez moi. quant j'avais une dizaine d'années.
C'est devenu un but de promenade pendant quelques temps, pour les badauds du coin et les anciens ouvriers qui venaient avec leurs familles et leurs enfants pour leur montrer "l'Usine". Vite, presque cla
Sur le Styx paisible glisse tout doucement
Un naufragé laissé sur un radeau de paille
Résigné, il dérive. Il sait que, où qu'il aille
Toutes les directions entrainent au châtiment :
Le Vortex ! La Tornade apparait du néant !
Et les eaux de l'enfer entrent dans la bataille !
Et le naufragé s'accrochant vaille que vaille
Résiste à la torpeur qu'engendre l'Ouragan !
La tempête est sur lui ! La frêle embarcation
S'agite et ne laisse au condamné d'autre choix !
C'est au coeur du malström qu'au final il se noie.
Longue pénitence, âme damnée, pendais
La terre moissonnée, un chant d'amour meurtri
Abrite les questions d'une nuit tourmentée :
Les récoltes ne seront plus récupérées,
Le sol noir se durcit, sèche, et se racornit
Au centre du chant brisé, assise par terre
Elle renonce au désir de voir émerger
Les fleurs printanières qu'elle avait semées
Des roses, des perce-neiges et des primevères.
Abandonnée dans un vertige solitaire
Elle érige une tour des pierres les plus dures
Et de ses mains déjà couvertes d'engelures
Elle se constitue sa propre prisonnière ;
Si chacune des notes joué
Il est en ce monde un chemin repoussant
Que nul n'emprunte sans être sujet
A une folie quelconque, ou d'esprit dénué
Car il est le loup qui guette l'innocent
Lorsque ce chemin abscons nous apparaît
Par défi ou dépit, certains osent s'y engager
Ses arbres sont de fer, rouages endiablés
En émanent des vapeurs à l'odeur détraquée
La proposition est brève, sitôt le choix fait
Les racines amorphes en deviennent les geôliers
Et les Cieux ou l'Enfer, face à cette destinée
N'osent intervenir, n'offrant aucun miraculé
Chaque pas doit être savamment p
La fête inattendue
Avec son corps femelle en flamme
L'apparition de l'ange femme.
De l'invitation imprévue
Au décorum inattendu.
Sur le fond noir la ligne blanche,
Le frôlement secret d'une hanche.
Le dépaysement est total
Et l'instant tinte de cristal.
La griserie se fait sublime,
Tout votre moi se désarrime
Je dérive en dualité
Sur une mer de volupté.
Là où l'intellect hyperbrille
En multiconnections sensibles,
Le discours se givre irradiant
De l'orgasme d'échos ambiants.
Sa lascivité spirituelle
S'auréole d'ailes charnelles.
Nous planons en un mêm
"Il vaut mieux, parfois, être d’une transparence si extrême que ceux qui vous aiment ne vous devinent même plus. Alors vous vient la terrible question : m’aiment-ils vraiment ?"
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A un ami, juste avant de partir.... by Solombre, journal
A un ami, juste avant de partir....
Je pars, mais avant de m'en aller, je ne t'apporte pas de fleur. Je t'apporte la tendresse en héritage. Il me semble qu'on ne s'est peut-être pas tout dit, mais on se comprenait sans mots. J'ai tout pris de ta force, je n'ai rien donné en échange. J'ai le coeur gros, aussi bourré que mes valises. Je vais à l'assaut de mes chateaux en l'air. J'ai pris un billet pour le cosmos. Je reviendrai, surtout les jours gris, quand les étoiles sont timides. Je t'aime de tendresse, le plus beau des amours. A toi qui a vu la chrysalide éclater, à toi qui a vu le papillon.
Je pars
Le vol de nuit s'en va
Destin
Un photographe, un poete, un ami by Solombre, journal
Un photographe, un poete, un ami
Je ne sais guère parler d'amitié. Je ne suis pas plus douée pour écrire de beaux vers. Mais je peux vous présenter un excellent photographe, ça oui, je le peux.
Regardez comme c'est beau. C'est bête, n'est-ce pas comme présentation ? Mais il ne faut surtout pas gâcher l'essentiel en parlant trop.
Alors voici: *laurentroy (https://www.deviantart.com/laurentroy) et quelques unes des oeuvres que j'adore. Vous partagerez, j'en suis certaine, mon addiction à ces clichés, butin d'instants volés à travers différentes contrées.
:thumb50703269: :thumb23817575: :thumb39002201: :thumb34124649: :thumb33040645:
Bonne Fête Marie-A! Puisse-tu retrouver un petit bout du fil d'Ariane dans le labyrinthe derrière le miroir d'Alice! Il y a paraît-il des soleils d'ombres et de nuit qui sont plus beaux et plus doux que les soleils de midi qui brûlent les peaux et les couleurs! De nos amours, il reste une trace luisante sous la lune qui nous permettrait de revenir à notre enfance et d'y ouvrir d'autres portes...?