« …D'accord, Au revoir. »
Reposant le combiné sur sa base, l'homme prit une grande respiration et tenta de se lever. « Je voudrais faire pire, je n'y arriverais même pas. » Ainsi en était-il de toute sa vie.
La démarche hésitante, il fouille dans les poches de son manteau et en ressort un paquet de cigarettes fatigué. Le temps de retrouver son briquet et le voilà assis dans son canapé à réfléchir. Rapprochant la table supportant le cendrier et son nécessaire de survie, il commence à réfléchir.
« A force, je me demande si je ne le fais pas consciemment. Juste pour me retrouver dans ce genre de situation merdique et déprimante. »
Allongé su
La Ville s'endormait. Doucement, les couleurs perdaient leur combat face au gris puis au noir de la nuit. Les passants se faisaient fantomatiques, leurs mouvements se confondant avec des flottements de spectre.
Il marchait.
Il appréciait de se trouver dans la Ville à ce moment : toucher du doigt cette métamorphose, sentir cette transformation s'étendre dans les moindres recoins. Malgré les on-dit, la rumeur ne s'éteignait jamais, ce grondement pareil au ronronnement d'un chat qui l'environnait et ne le quittait jamais. Elle était comme une amie pour lui, elle lui susurrait des mots que lui seul comprenait et souvent le sourire lui venait en
Il ressentait cette rumeur courant le long de son corps. Cette invasion de fourmis qui se répandait à partir de ses pieds pour couvrir tout son corps pour se terminer au bout de ses bras.
Incapable de bouger, il tentait au mieux de se détendre. Le voile noir qui lui couvrait les yeux lui apparaissait comme une bénédiction, ainsi il ne pourrait voir la fin. La légende disait que l'on revoyait l'histoire de sa vie défiler dans ces moments-là. Il préférait ne pas assister à cette séance, il savait pertinemment son score à cette partie.
Il ne maudissait pas la situation dans laquelle il se trouvait : l'issue de cette aventure était prévisible.
La sensation l'emplissait comme une corne de brume. Un autre appel.
La capacité de leur inconscient à émettre cette demande l'étonnait toujours. Quelque soit l'endroit, le moment ; ils parvenaient toujours à trouver cette lueur en eux qui leur permettait de l'appeler.
Confusément, il sentait que ce ne serait pas comme dans la plupart des cas. Son alter ego avait lui aussi reçu un appel. La confrontation était probable. Ils étaient rarement au même endroit au même moment.
Suivant son client, il voyait le lieu de la rencontre se rapprocher et l'écheveau des possibilités s'étendre. Ainsi ce serait un de ces cas-là. Deux plateaux de la même ba
La sensation l'emplissait comme une corne de brume. Un autre appel.
La capacité de leur inconscient à émettre cette demande l'étonnait toujours. Quelque soit l'endroit, le moment ; ils parvenaient toujours à trouver cette lueur en eux qui leur permettait de l'appeler.
Confusément, il sentait que ce ne serait pas comme dans la plupart des cas. Son alter ego avait lui aussi reçu un appel. La confrontation était probable. Ils étaient rarement au même endroit au même moment.
Suivant son client, il voyait le lieu de la rencontre se rapprocher et l'écheveau des possibilités s'étendre. Ainsi ce serait un de ces cas-là. Deux plateaux de la même ba
Il ressentait cette rumeur courant le long de son corps. Cette invasion de fourmis qui se répandait à partir de ses pieds pour couvrir tout son corps pour se terminer au bout de ses bras.
Incapable de bouger, il tentait au mieux de se détendre. Le voile noir qui lui couvrait les yeux lui apparaissait comme une bénédiction, ainsi il ne pourrait voir la fin. La légende disait que l'on revoyait l'histoire de sa vie défiler dans ces moments-là. Il préférait ne pas assister à cette séance, il savait pertinemment son score à cette partie.
Il ne maudissait pas la situation dans laquelle il se trouvait : l'issue de cette aventure était prévisible.
La Ville s'endormait. Doucement, les couleurs perdaient leur combat face au gris puis au noir de la nuit. Les passants se faisaient fantomatiques, leurs mouvements se confondant avec des flottements de spectre.
Il marchait.
Il appréciait de se trouver dans la Ville à ce moment : toucher du doigt cette métamorphose, sentir cette transformation s'étendre dans les moindres recoins. Malgré les on-dit, la rumeur ne s'éteignait jamais, ce grondement pareil au ronronnement d'un chat qui l'environnait et ne le quittait jamais. Elle était comme une amie pour lui, elle lui susurrait des mots que lui seul comprenait et souvent le sourire lui venait en
« …D'accord, Au revoir. »
Reposant le combiné sur sa base, l'homme prit une grande respiration et tenta de se lever. « Je voudrais faire pire, je n'y arriverais même pas. » Ainsi en était-il de toute sa vie.
La démarche hésitante, il fouille dans les poches de son manteau et en ressort un paquet de cigarettes fatigué. Le temps de retrouver son briquet et le voilà assis dans son canapé à réfléchir. Rapprochant la table supportant le cendrier et son nécessaire de survie, il commence à réfléchir.
« A force, je me demande si je ne le fais pas consciemment. Juste pour me retrouver dans ce genre de situation merdique et déprimante. »
Allongé su
Nothing to submit in these times.
I'm engaged in another project which takes all my spare time (and work time but shhh... ;) )
I hope I'll be able to show you a sneak peak before one month.