Le soleil est là
Mais le moral n'y est pas.
Et quand arrive la pluie,
Tout va de mal en pis.
Que faire, que faire ?
Un ennui comme en pleine mer,
La peur du lendemain
Ne sachant que faire de mes mains.
La pluie, quoi de plus morne ?
Elle nous transperce de ses cornes
Tant au cur qu'à l'esprit.
Jamais elle ne nous sourit
Quand est-ce que le soleil brisera
Ces barreaux dressés de haut en bas ?
Je ne peux faire qu'attendre
Un avenir plus tendre.
Partir loin, ne plus rester là.
Aurais-je des amis là-bas ?
Peut-être, mais jamais des comme eux,
Des êtres chers qui me rendent joyeux.
Pourquoi ma souffrance est aussi morale !
Serais-je en amont ou en aval ?
Qu'importe, ils seront loin de moi.
Mais je veux briser cette loi !
Je suis comme un voyageur,
Qui part et rencontre des malheurs.
Vais-je y prendre plaisir ?
Je reviendrai, je vous le promet !
Mon âme n'en sera jamais changée,
Je vous aimerez pour le meilleur ou le pire.
Le soleil est là
Mais le moral n'y est pas.
Et quand arrive la pluie,
Tout va de mal en pis.
Que faire, que faire ?
Un ennui comme en pleine mer,
La peur du lendemain
Ne sachant que faire de mes mains.
La pluie, quoi de plus morne ?
Elle nous transperce de ses cornes
Tant au cur qu'à l'esprit.
Jamais elle ne nous sourit
Quand est-ce que le soleil brisera
Ces barreaux dressés de haut en bas ?
Je ne peux faire qu'attendre
Un avenir plus tendre.
N'ai pas peur
Un moment d'égarement,
Et je répond présent,
Te prenant dans mes bras
Ne t'en fais pas, je suis là.
Tu n'es pas perdue,
Avançons ensemble
Comme deux âmes nues,
Qui jamais ne tremblent.
La flamme de l'amour
Brille comme du velours
Dans tes yeux sombres,
Enlevant les ombres.
Vient, blottis-toi,
Écoute ma voix,
Écoute mon coeur
Qui s'emplit de bonheur.
Le temps d'une lune,
Coincée entre les dunes,
Tu aspires à la douce joie
D'aimer et d'y croire, cette fois.
Éloge de la Mélancolie
Oh toi, petite chose naissante,
En mon sein grandissante.
Toi, petite graine de sentiments,
Tu pousses en moi avidement!
Tu es encore une enfant,
Tu remplis pourtant tout l'espace
Que je t'offre, sans ménagement,
Et bientôt il n'y aura plus de place.
Tu es merveilleusement belle,
Tu inhibes mes peurs actuelles,
Tu inspires tous mes écrits,
C'est grâce à toi que l'on me lit.
Je ne sais ce qu'ils te reprochent,
Ces experts de la pensée humaine,
Tu es comme le sang dans mes veines,
Indispensable à la vie. Comme tu es proche!
Tu es tellement parfaite,
Mais quali