Les photographies de Fabrice d'Alessandro sont issues de voyages ou longs séjours en Asie mais ce sont loin d'être des carnets de voyages. On ne saura rien de l'échange avec l'étranger, notre soif d'exotisme restera inassouvie. Exit l'homme d'affaire pressé de Shangaï lisant le Times dans son pousse-pousse.
La photographie de Fabrice d'Alessandro agit comme un extrait. Elle peut être perçue comme un morceau autonome, reçue comme une fin en soi, comme une petite totalité sans éprouver le manque de ce qui l'environne. Ou, au contraire, comme un morceau arbitrairement découpé dans