Darkyscorpion7

Vérité ancrée Vérité placardée 2023 vient de décéder 2023 reste encrée Tout débute avec ce constat Que si, au moins, je vis un centenaire Alors voilà un quart de vie envolé De ma vie, et je ne sais m’en consoler Être solaire et lunaire Toujours le chemin sinueux Jamais totalement vertueux Du haut du calendrier j’ai le vertige Puisque vers sa fin on se dirige Ce qu’on laisse derrière Ce qu’on voit arriver De soi être ou pas fier Affronter son jugement privé La nouvelle année s’installe Même si on ne lui laisse pas de place Bienvenue dans le récent dédale Auquel on fait face !

Ce soir je me couche, Les pieds dans l’eau Autant que cela puisse être louche Autant que cela puisse sonner faux L’âme en équilibre sur la rive Le soleil brillant au coin de la rétine Quoi qu’il arrive À l’inspiration je m’incline Au bord d’un monde océanique Je sors de mes abysses Et à l’aventure je me glisse Loin de ma vie mécanique Au fil de l’eau Au fil du temps Je me rappelle de l’enfant Apeuré de la tumulte de l’eau Au fil de l’eau Au fil du temps Le jeune adulte aimant Formule un rêve, le plus beau

Chérie endormie, épuisée Passage du marchand de sable Avant le sort désirable Pour une malédiction brisée Innocente figure adorable Tes lèvres m’assoiffent Ton cœur généreux me décoiffe Pendant ton avenir instable Nous serons fixés bientôt Ça y est, on m’appelle Tout va bien pour ma demoiselle Je sens que se desserre l’étau Qui retenait captif mon cœur Dans la crainte d’être trop optimiste Dans la crainte de perdre mon alchimiste En cette belle soirée, voilà des fleurs Les jours suivants furent durs Combat contre la douleur Combat pour voir les couleurs Mais une chose est sûre Après tant d’épreuves, L’eau sera plus calme sur le fleuve Car tu as tout mon amour Pour te tenir en vie toujours

Jamais je n’ai rencontré New York Mais de ce qu’en disent les poètes « Never sleep every time work » La vitesse nous fouette À destination on s’arrête Pour cette vie je m’apprête De façon désordonnée Non coordonnée avec toi Notre première fois Dans Bangkok la cité qui naît On se décourage du rythme cassé Tantôt la jungle nous dévore Tantôt les immeubles entassés Seuls les temples offrent du lore Dans notre périple incongru En l’amour nous avons cru Et amour a triomphé sur la lourdeur D’un destin plein de fureur Bangkok a des airs pollués Des airs de citadins pressés Ville qui ne cesse d’évoluer Sans se soucier des délaissés New York dans Bangkok La prochaine fois on consultera notre stock Pour une destination à notre hauteur Les origines dans leur grandeur

Ces mots n’ont jamais résonné. Jamais eu autant de sens que pour toi. Je t’aime à en crever. Nos cœurs battent à l’unisson. Si un s’arrête alors l’autre aussi.Mais ce n’est pas pour maintenant.Malgré la peur qui nous ronge, tu ne peux que t’en sortir. Tu as bien trop de choses à partager encore dans ce monde. Je t’aime à l’infini, démesurément. Je peux m’oublier, m’effacer pour toi. Me dépasser même. Ça ne me gêne pas. Tu m’apportes en retour tellement de vie, d’énergie. Notre amour est beau même dans la souffrance.

Maman tu me manques Dans ce pays où je me planque Où dans ma vie je me plante Ma déprime se fait lente Les jours passent sans toi Et la peur s’accentue en moi Quand je pense à toi Revenir est mon choix Je veux te parler J’ai envie de te serrer Je désire de l’avant aller Mais sans toi je ne serai Pourquoi dois-tu vieillir Pourquoi dois-tu subir Cauchemar je dois abolir Avant de fatalité être le sbire

Auteur réveille toi Béa sois tu aujourd’hui Crétin tu seras demain Défaillance de ton cœur Évidence de la prise de hauteur Fatale chute en deux temps Gribouillage en moi Halo d’éléments perturbateurs Imaginaire ébranlé Jeu de déconstruction Kilomètres de poèmes torchés Littéralement déchéance de l’âme Minable Noblesse illusoire Oubli de soi-même Protection rompue Quelqu’un de plus de trompé Résilience prononcée Stop dans ma vie Trou noir ouvert Univoque est la descente Véritable enfer Wouah ah ahaaaaaaaaaaaah ! X, je te promets de réessayer Y a que les cons qui ne changent pas Zigoto ! Que je suis

J’ai fermé une parenthèse Pour toi, j’ai tourné la page J’ai usé toutes les ponctuations Et je ne sais plus laquelle mettre à notre histoire Mon cœur est calciné Sous l’impolitesse De notre relation sous rudesse Amour envenimé embrasé laminé Mon corps est martelé Par un travail énergivore Lacéré, stressé, harcelé Transpiration par tous les pores Mon cerveau est ébouillanté Pris dans la fusion du train-train D’un quotidien de chien Dans cette dure vie désenchantée

Fini de devoir jouer Au petit soldat dans le rang Alors même qu’il est secoué Et barbouillé de son sang Enfin vivre pour soi Affirmer son choix Pour apaiser ses tensions Qui causent tant de lésions Car oui dans ce monde La guerre inonde Mais je me suis fait À être un genre défait Toute la haine en moi s’estompe Toute la peur en moi s’enfuit Depuis que je suis, l’amour luit Et le bonheur ne me trompe