Deux chenes

Deux chênes dans un prés,
unis et enchantés.
Branches enlacées.
Feuillages partagés.
Ensemble pour l'éternité :
un simple voeu,
une promesse murmurée,
un souhait heureux,
un doux rêve à deux.
Le rire des feuilles chante leur joie.
Un écureuil, seul et roi,
Collectionne leurs glands,
dans leurs creux accueillants.
Deux chênes dans un prés.
L'un d'eux abattu,
à grands coups de lame effilée,
l'autre abandonné,
seul et désolé.
Complètement anéanti,
il pleure son ami
sur la souche de celui-ci.
Le rire des feuilles cessa,
aucun gland, il ne donna,
l'écureuil s'en alla
et la sève coula.
Elle coula,
en mémoire d'un ami
à qui il avait promis
une éternité en sa compagnie.
Les années passèrent
et avec les soins d'une bonne terre
la douleur cicatrisa,
mais malgré ceux du temps,
ne guéri jamais complètement.
Un chêne dans un prés,
d'une souche accompagné,
fait rire ses feuilles,
fait vivre son écureuil,
de ses glands abondants,
malgré les blessures du passé,
d'un ami inoublié.

Sinon je trouve ça vraiment bien écrit. ça se lit bien, rapidement, ce n'est pas lourd donc c''est agréable et fluide.
je ne vais pas faire de critique sur le fait que certaines strophes n'ont pas de rimes parce que franchement, on s'en fiche un peu. Les jeux de sonorités sont là et donne un bon rythme.
Bref, j'aime beaucoup. Bravo.
