J'allume un cône d'encens, il brûle tout doucement
Sa fumée et son odeur pénètrent dans mon corps
Je sens et ressens la douce chaleur de l'encens
Se consumant, lentement, toujours et encore
Ma vie, telle le fumigène de médiatation
Se voit réduire de plus en plus, jour après jour
Rien ne m'inquiète, car grâce à l'imagination
Mon ivresse créatrice m'enveloppera de velours
Je peux ainsi lire et chanter
Boire, continuer à rêver
De chaleur, de calme, d'apaisement
Tout comme le ferait un enfant.
C.